Valparaiso, dernière ville avant Santiago, avant notre départ vers la Nouvelle Zélande.
Après un bus de nuit tellement confortable qu’on a du presque nous réveiller une fois arrivés à Valparaiso.
Nous optons, une fois les sacs posés à l’auberge, de faire le free walking tour proposé le matin.
Je crois qu’on l’a déjà écrit auparavant mais je vais quand même le redire, c’est très intéressant une fois arrivé dans une nouvelle ville de profiter de cette visite guidée, pour connaitre ses quartiers, son architecture et son histoire. Avec comme la majorité des visites que l’on a faite, une explication souvent orientée sur les politiciens du pays (trop souvent corrompus, mais ça, c’est aussi d’actualité en France).  Alors première impression de cette visite, la topographie de la ville, entourée de collines appelles les cerros, composés de maisons multicolores. Pour y accéder, il y a soit des bus (ou il faut s’accrocher au siège), des escaliers ou des funiculaires. Une ville labyrinthe ou nous découvrons à chaque coin de rue, différentes formes d’arts murales, une fresque, un graff, un collage… Tout cela entouré de maisons toutes aussi colorées les unes que les autres, c’est beau. Les explications de notre guide nous aident à mieux comprendre l’agencement de la ville, avec en bas, un port industriel et au-dessus une architecture chatoyante.
Nous allons visiter une ancienne prison, transformée aujourd’hui en centre d’exposition. Ce centre de détention connu pour être surpeuplé, accueillait des politiciens de 1906 à 1990, jusqu’à la fin de la dictature de Pinochet, mais aussi des intellectuels, des artistes engagés, des étudiants. Lieu hautement symboliques pour les habitants de Valparaiso, ou les alentours se sont transformés en un parc, un potager. Et on se dit que l’ère Pinochet, c’était il n’y a pas si longtemps pour les chiliens, et que ce lieu et finalement cette ville aux façades colorées représente la fin de cette dictature. Après cette visite, je me suis replongée dans l’histoire du Chili, son âge d’or, l’arrivée au pouvoir de Salvador Allende, puis le coup d’état de Pinochet, et comme dans la plupart des pays d’Amérique du Sud, ces politiciens ont tué et détruits leur pays et leurs habitants.
Finalement l’histoire se répète dans ces différents pays portés et par des politiciens aux idées tellement extrêmes et par la peur d’une révolution. Le résultat est souvent identique avec comme résultat, des pays abîmés, des morts et maintenant, une grande méfiance et l’absence de confiance envers le pouvoir (on peut les comprendre).

 Les jours suivants, l’esprit léger sous le soleil, nous déambulons, nous nous perdons dans les quartiers en hauteur, nous visitons le musée à ciel ouvert, qui comme son nom l’indique est un musée d’arts muraux dehors, nous faisons une provision de ceviche et de fruits de mer. Voilà, quelques rencontres sympas dans l’auberge, pas mal de français, on commence doucement à se faire notre petit bilan de ces 5 mois passés sur ce continent avant de finir par deux jours à Santiago.

 
A Santiago, nous avons réservés un studio sur airbnb au 24ème étage d’un immeuble de 30 étages, avec une piscine sur le toit. Voilà pas grand-chose d’autre , on se ballade un peu, on dort, on bronze, on profite de la vue sur le toit et on file à l’aéroport le 18 février, pour décoller le 19 à 00h30, et arriver 13 heures plus tard , le 20 à Auckand.