Pour aller à La baie d’Halong, il y a quasiment 150 km. Pas très long, et après Hanoï, nous pensions avoir tout vu en matière de circulation.

Bon, nous avons pris la 4 voies qui y va directement, sauf que sur ce genre de route il n’y a pas de règles non plus.

Mis à part que la voie de gauche est pour les camions et voitures, celle de droite pour les voitures, camions et motos, et enfin la voie d’arrêt d’urgence uniquement pour les motos. Enfin c’est ce qu’il y a d’écrit sur les panneaux. En fait cette dernière est la voie à tout faire. Les camions s’y arrêtent, ou reculent, ou font demi-tour, tandis que des voitures l’utilisent à contre sens alors que des motos les doublent à sens inverse pour gagner du temps, sans oublier les piétons qui traversent, marchent dans un sens ou dans l’autre, et cerise sur les gâteau, les petits vélos tirant des chariotes qui cassent le rythme.

Bref, un bordel sans nom qui donnent des sueurs froides. La moto c’est bien, on adore, mais parfois, ça demande énormément de concentration. Pas étonnant qu’il y ai autant d’ accident.

Nous serons contents d’arriver au port d’où le bateau part pour nous emmener sur l’île de Cat Ba.


Toujours à l’affut des plans ou on dépense le moins, nous avons trouvé un bateau où nous pouvions mettre la moto à des prix défiants tous concurrence . Nous étions les deux seuls blancs et on a posés à plusieurs reprises sur les photos des touristes vietnamiens. Pour nous remercier d’avoir fait une photo, un vietnamien nous a même offert une glace, largement appréciée avec cette chaleur.

Arrivés sur l’île de Cat Ba, nous faisons le tour de plusieurs hôtels, la plupart étant complets du fait des vacances vietnamiennes qui commencent. Nous finirons par trouver une chambre correcte dans nos prix pour les quatre prochaines nuits après moultes négociations.


D’un premier abord tranquille, la petite ville de Cat Ba est un centre densément peuplé de touristes (essentiellement vietnamiens), de restaurants de poissons et fruits de mer ainsi que d’hôtels. Pas très charmant comme cadre. Mais les alentours boisés et montagneux sont étonnamment paisibles et offrent de jolies moments de tranquillité.

Nous partons bien sûr à la découverte de la belle baie d’Halong en bateau. Ses milliers d’îles karstiques, tous recouverts par une légère végétation, ses grottes, ses criques mais aussi ses plages rendent le lieu d’une beauté naturelle époustouflante. Nous passons une bonne partie de cette journée à admirer cet espace d’une grande beauté où vivent encore quelques pêcheurs sur leurs maisons flottantes. Il y a environ 200 familles qui y vivent, et qui vivent de la pêche, notamment de la pêche aux calamars. Une petite partie est destinée à la consommation locale, 90% pour la chine.

 La baie d’Halong entourée d’une mer bleue nous laisse rêveur. On se dit une nouvelle fois qu’on est chanceux de voir ce site exceptionnel. Après chaque rocher, chaque pic, chaque plage, un nouveau paysage se dévoile semblable mais différent et toujours surprenant.

 Excursion touristique oblige, on finit cette belle journée par un « temps libre d’une heure » sur l’île aux singes. Bof, on se retrouve lâchés là avec une centaine d’autres touristes venus eux aussi se baigner sur une petite plage et admirer les quelques singes qui vivent là et s’engraissent des déchets des touristes. Pas terrible comme moment.


A Cat Ba, on apprécie également la nourriture. On y mange tellement bien, c’est juste délicieux. On savoure un « hot pot » (marmite chaude) aux poissons et fruits de mer. C’est un peu comme une fondue, on fait cuire nos morceaux de poissons, calamars, coques et crevettes dans un bouillon aromatisé à la perfection et quand c’est cuit, on mange.

L’île de Cat Ba est connu pour avoir dans ses eaux un grand nombre de calamars.

 On ne s’en prive pas, on s’en gave avant de repartir vers Hanoi, pour continuer nos démarches administratives, pour ensuite repartir vers le nord du pays (via l’Ouest) ou la mer sera bien loin.